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L’erreur n°1 quand on veut délocaliser son entreprise
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L’erreur n°1 quand on veut délocaliser son entreprise

Bienvenue dans Structurer pour gagner. Ici, je vous parle de structuration, de liberté et de bon sens fiscal. Sans bullshit. Juste des clés concrètes pour mieux décider.

Bienvenue dans Structurer pour gagner. Ici, je vous parle de structuration, de liberté et de bon sens fiscal, sans bullshit. Juste des clés concrètes pour mieux décider.

Aujourd’hui, on va voir ensemble l’erreur la plus fréquente que je rencontre chez les entrepreneurs qui veulent délocaliser leur entreprise.

Une erreur qui peut vous coûter cher

Attention, je ne parle pas ici de ceux qui fantasment la fuite fiscale.

Je parle d’entrepreneurs lucides, souvent fatigués par les contraintes françaises.

Des gens qui bossent dur, mais qui ont l’impression de travailler pour financer un système qui les freine.

Ils veulent respirer.

Moins de pression sociale.

Moins d’instabilité législative.

Moins d’impôts confiscatoires sur leur boîte ou leur patrimoine.

Alors forcément, la tentation de délocaliser arrive.

Et sur le papier, ça semble simple : changer de pays, de structure, de régime.

Délocaliser son entreprise pour retrouver de l’oxygène.

Fiscalité plus légère, moins de contraintes sociales, plus de liberté d’action…

La promesse est séduisante, vous en conviendrez.

Mais c’est là que beaucoup se trompent.

Il y a une erreur que je vois revenir encore et encore.

Une erreur qui peut coûter très cher — financièrement, juridiquement, mentalement.

Et aujourd’hui, je veux vous en parler clairement.

L’erreur en question : croire que tout se joue dans le choix du pays

C’est l’erreur numéro 1.

Croire que le plus important, c’est le pays.

Portugal, Émirats, Royaume-Uni, Estonie, États-Unis…

On passe des heures à comparer les taux d’imposition,

à lire des forums,

à écouter des vidéos qui promettent des économies d’impôts spectaculaires.

Mais on oublie le cœur du sujet :

Comment est-ce que je structure mon activité pour qu’elle tienne la route — peu importe le pays choisi ?

Ce qu’on oublie quand on ne pense qu’en fonction de la destination

Quand on se focalise uniquement sur la destination,

on oublie de se poser des questions simples mais cruciales :

  • Qui facture quoi, à qui ?

  • Quel est mon vrai lien avec ce nouveau pays ?

  • L’entreprise a t’elle une substance économie réel ?

  • Quelles sont les conséquences sur mes contrats, mes clients, mes assurances ?

Un exemple concret (inspiré du réel)

Prenons un exemple concret : Un entrepreneur français décide de délocaliser sa société à l’étranger”.

Il choisit le Portugal, ou les US, ou Malte, peu importe.

Il monte une structure locale. Mais il continue à travailler exclusivement pour des clients français, depuis la France, sans rien changer à son mode de vie.

Résultat ?

— Aucun changement fiscal réel.

— Risque de requalification en établissement stable.

— Et parfois même un redressement ou une amende.

Et ce n’est pas de la théorie. Je l’ai vu, plus d’une fois.

Le vrai travail, c’est la structure

Si vous voulez délocaliser, commencez par réfléchir en logique de structure :

  • Qui détient quoi ?

  • Quels flux doivent être redirigés, et comment ?

  • Quel est le vrai rôle et ou est la substance économique de l’entité ?

  • Est-ce que cette structure est cohérente avec votre présence physique, votre activité, vos revenus ?

Parce que ce qui protège, ce n’est pas une adresse à l’étranger.

C’est un montage solide, justifiable, durable.


Alors avant de penser à fuir le système,

posez-vous une seule question :

est-ce que votre structure est prête à tenir debout ailleurs ?

dans le cas contraire vous ne délocaliserez rien, à part vos emmerdes.

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Je vous donne rendez-vous au prochain épisode.

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